Situé au cœur de la nature et à deux pas de la Vilaine, la Massaye Grand parc est un projet d’habitat dans lequel est prévu, à terme, une partie tertiaire. Il s’étend sur 49Ha.

Redynamiser Pont-Réan, ses commerces, ses écoles, et répondre à la demande de nombreux ménages qui recherchent un terrain aux portes de la métropole, voilà les objectifs de ce programme géré par la Sadiv !

Un projet mené en étroit partenariat avec la Ville, qui veille à ce que ce développement urbain se fasse de façon durable et respectueuse de l’environnement.

Actualités

Mise à jour le 22 mars 2022

Travaux

  • Les travaux de viabilisation de la tranche 2A sont terminés et ceux de la seconde tranche (2B) ont débuté le 7 janvier.

Commercialisation et permis

La commercialisation de la tranche 2A est en cours.

  • 3 lots (sur les 38 en individuels) sont encore disponibles.
  • 3 lots sont réservés pour des logements collectifs
  • 24 permis ont été déposés

La commercialisation des lots de la tranche 2B sera lancée courant octobre 2022.

 

 

Un chantier d’envergure est planifié en 4 tranches

Cette zone d’aménagement concertée (Zac) un projet qui s’étendra encore sur une dizaine d’années. Cliquez pour agrandir.

La première tranche

Elle compte 71 lots individuels, est entièrement commercialisée. Les maisons sortent actuellement de terre, une grande partie sont déjà habitées.

3 collectifs de Néotoa (le 1er est en cours de finition, le 2e est à l’étape des fondations, le 3e débutera en cours d’année 2021), un programme de logements individuels groupés également de Néotoa, ainsi qu’un programme collectif mené par Cap accession (construction prévue en 2022) viendront compléter l’offre de logements sur cette tranche.

C’est dans le cadre de la tranche 1 que le parc de la Chapelle a été aménagé et que les zones humides ont été restaurées.

La seconde tranche

Sur 8 ha, elle comptera environ 185 logements répartis en lots individuels et en lots collectifs/intermédiaires (environ 100 logements). Elle sera divisée en deux phases : la tranche 2A et la tranche 2B.

Les travaux de viabilisation sont actuellement en cours.

La commercialisation des lots de la tranche 2A (80 logements environ dont 37 lots individuels et le reste en collectifs) est prévue courant du 1er trimestre 2021. Les réservations sont d’ors et déjà possibles.

Contact : Thérésa HENRY
thenry@sadiv.fr
02 23 25 27 55

Les tranches 3 et 4

Ces tranches sont aujourd’hui encore à l’étude.
La tranche 4, prévoit notamment la création d’un espace tertiaire à l’origine, pourrait accueillir des activités artisanales, des bureaux et des services de proximité, l’orientant vers une zone mixte. Rien n’est encore figé.
Les commerces, quant à eux, seront bien conservés au cœur du bourg ! Une volonté clairement affichée par la Ville dans son Plan local d’urbanisme.

La Massaye : un site, une histoire, un héritage.

La Massaye grand parc est un projet de renouvellement urbain et non d’extension urbaine à proprement parlé ! Et oui : le site a déjà connu plusieurs vies, l’héritage de l’activité humaine fait partie des richesses patrimoniales de la Massaye mais a quelques conséquences sur le terrain…

Une propriété donnée à l’Association centrale des vétérinaires.

Le Château de la Massaye a tout d’abord été un château fort, puis il a été pris par les Ligueur en 1592, puis par les Royaux en 1593, puis rasé sur ordre de Richelieu. Il fut reconstruit et appartint à 8 familles avant d’être racheté par le Docteur Even, vétérinaire, dont les parents étaient des paysans au service des propriétaires de la Massaye.

Ce dernier en fit don à l’Association centrale des vétérinaires en 1932…

Le Château de la Massaye et ses douves

L’avenue et les jardins du Château de la Massaye

Installation du centre de formation de la Marine.

Vient ensuite l’implantation d’un centre de formation de la Marine sur le site. Suite aux bombardements sur Brest, la Marine devait trouver un nouvel emplacement à proximité d’un nœud ferroviaire voisin d’aires aquatiques convenables pour des exercices d’aviron et de voile. Le Château de la Massaye était le lieu idéal ! La propriété de la Massaye avait été précédemment occupée par des troupes allemandes, américaines et anglaises qui avaient laissées quelques baraquements. Au cours de ces différentes occupations, le domaine et le château avaient subi de graves dommages et pillages.

Les équipages de la flotte s’installent le 15 décembre 1944. Dès lors ils remettent en état les installations, y compris le château : empierrement de la grande allée, aménagement d’un vaste terrain de sport et d’une logue piste d’obstacles, logements, hôpital, cinéma, foyer, piscine, réparation du toit du château, entretien de la cour d’honneur et des petits jardins. Les marins ont également construit la chapelle.

La Marine y restera jusqu’en 1958, puis sera délocalisée en Gironde.

Pour la petite histoire… Alain Delon est venu faire ses classes ici, à Pont-Réan !

Ouverture d’une l’annexe du CHR de Rennes et d’un centre aéré de la Ville de Rennes.

1960. Le site est divisé en 2. Cette année-là, l’annexe du CHR de Rennes ouvre ses portes et la Ville de Rennes installe son centre aéré.

En janvier 1963, un centre réservé aux personnes âgées et aux vieux ménages fut créé et sa mise en service permit de poursuivre l’aménagement du centre hospitalier universitaire (CHU).

Fin 1968, c’est une cité de 8959 m2 pouvant accueillir 650 personnes âgées qui est édifiée. En 1978, une centaine de personnes travaillent sur le site.

En 1992, la Ville ouvre la Résidence Le Tréhélu (Ehpad) qui permettra d’accueillir certaine personnes âgées de la Massaye, les autres seront transférées à Ponchaillou et à l’Hôtel Dieu.

Le CHR quitte définitivement les lieux en 2005 et le centre de loisirs ferme en 2014.

Qu’il soit occupé par la Marine puis par le CHR et la Ville de Rennes, le Domaine n’a jamais cessé d’être la propriété de l’Association centrale des vétérinaires.

Centre hospitalier de la Massaye d’environ 9000 m2

Entrée du CHR

Des passages successifs qui ont laissé des traces…

Qui dit activités humaines dit découvertes… et pas toujours agréables ! Lorsqu’un site est désaffecté, il appartient à celui qui l’a occupé de le « dépolluer », chose qui n’a pas forcément été faite lors des transferts successifs d’activités. Aujourd’hui, des « vestiges » sont parfois retrouvés comme des fosses d’eaux usées ou du matériel, mais pas d’inquiétude, toutes les études nécessaires sont effectuées avant les constructions et à ce jour, aucune pollution ne pouvant porter atteinte à la santé publique n’a été retrouvé à la Massaye !

Référence Radio Laser
Interview accessible sur cette page.

 

Le Domaine de la Massaye en 1960

Le Domaine de la Massaye en 1972

Le Domaine de la Massaye en 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La naissance du projet municipal

En 2004-2005, l’Association centrale des vétérinaires fait part à la Ville de son souhait de se séparer du Domaine de la Massaye. La Ville commence donc à réfléchir à son devenir…

Pourquoi avoir choisi CE site pour ce projet urbanistique ? Pont-Réan est caractérisé par sa situation idéale en bord de Vilaine, un bonheur pour les amateurs de nature, de verdure, de randonnées… mais c’est aussi une zone inondable fortement contrainte par le Plan de prévention des risques inondations (plus de détails sur cette page). Urbaniser une partie de la Massaye était donc la seule possibilité pour permettre aux ménages, de plus en plus demandeurs, de s’installer aux portes de la Métropole rennaise et en particulier à Pont-Réan.

Le 12 février 2005, le Conseil municipal valide l’idée d’une ZAC. Il la concrétisera le 25 février 2008 par la délibération de création de la ZAC.

En 2008-2009, la consultation pour retenir un aménageur est lancée et la concession d’aménagement est signée le 11 décembre 2009 avec la Sadiv (Société d’Aménagement et du Développement d’Ille-et-Vilaine)1. Les démarches administratives sont longues et ce n’est qu’en 2011 que la Sadiv devient propriétaire du Domaine.

Principaux actes administratifs

  • 8 octobre 2012 : Avis tacite de l’Autorité environnementale sur projet dossier de réalisation de la ZAC de la Massaye
  • 27 novembre 2012 : Délibération de la commune de Guichen approuvant le dossier de réalisation de la ZAC de la Massaye et le programme des équipements publics
  • 29 novembre 2013 : Arrêté préfectoral complémentaire à l’arrêté préfectoral d’autorisation au titre de la loi sur l’eau du 1er août 2008

L’importance d’un aménagement raisonné et durable, respectueux de l’environnement

Urbaniser, oui, mais pas de n’importe quelle façon ! L’équipe municipale travaille en étroite collaboration avec la Sadiv, l’aménageur du site. Très sensible au développement durable et au respect de l’environnement, elle attache une grande importance aux actions menées pour préserver la biodiversité et recréer un cercle vertueux propice au développement d’un écosystème fertile.

De nombreuses études ont été, sont, et seront encore menées par des cabinets indépendants, pour valoriser et contrôler les différents éléments naturels vivants (faune, flore, écosystèmes…).

Des zones humides compensées

Dans le cadre de l’aménagement, des zones humides ont disparu, mais elles ont été compensées et la surface totale actuelle dépasse même la surface initiale. A ce jour, on compte 8 hectares de zones humides sur le Domaine, certaines éxistaient déjà et de nouvelles ont été créés. Ainsi, de petits espaces dispersés ne favorisant pas le développement de la faune et la flore ont laissé place à de beaux espaces, plus propices au développement de la biodiversité.

Toutes ces zones font l’objet de suivis avec notamment un contrôle annuel de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer).

D’ailleurs, fin 2020 l’Office français de la biodiversité et la DDTM ont constaté que le suivi avait été très bien réalisé. Concrètement ? Et bien la faune se développe sur les zones créées en 2017 !

La mare située sur la 2e tranche

Dans le cadre des études sur la 2e tranche, un diagnostic a été mené sur cet espace aquatique. De grandes plantes l’envahissaient et elle se vidait en fin d’été. Une problématique pour les batraciens qui, sans eau, ne pouvaient plus y vivre.

En 2020, des travaux sont donc lancés. Le curage d’une partie de la mare (200 m3*) et la réalisation d’une sur-profondeur permettent désormais à l’eau d’y stagner en hiver : les animaux peuvent ainsi y vivre et y hiberner.

* pourquoi ne pas curer l’entièreté de la mare ? D’une part car les milieux vaseux sont des milieux très riches en terme d’écosystème et d’autre part car cela facilite son entretien.

Patrimoine arboré : analyser et diagnostiquer pour pouvoir agir

Un diagnostic complet des arbres du Domaine a été réalisé en 2016 par le cabinet indépendant Aubépine (bureau d’études spécialisé dans ce type de diagnostic) puis complété de 2 autres : un en 2018 au niveau de la tranche 2, puis un en 2020 au niveau de la tranche 3.

Les objectifs de ces missions : repérer les arbres et les ensembles arborés, identifier ceux présentant un fort intérêt paysager et effectuer leur examen sanitaire, en l’état actuel et dans la perspective d’aménagement.

Tous les arbres ont ainsi été identifiés et analysés puis classifiés. Un rapport détaillé de chaque arbre avec des préconisations sur la façon de les protéger, des propositions de travaux a réaliser, a été remis à la Sadiv afin que l’aménageur puisse déterminer les actions à mener.

En parralèle, en 2016, Thema environnement a réalisé une étude de la faune liée à ce patrimoine arboré et a émis ses préconisations (conservation des arbres à Grand Capricorne, maintien d’arbres gîtes potentiels pour les chiroptères arboricoles, maintien des secteurs boisés favorables aux espèces patrimoniales, transitions progressives entres les secteurs boisés et les secteurs aménagés, limitation de la pollution lumineuse…).

C’est en se basant sur l’ensemble de ces études que les espaces aménagés ont été créés et que les travaux d’abattage, d’élagage, de débroussaillage ont été réalisés. Elles permettent par ailleurs à la Sadiv d’adapter le projet (recul des aménagements et des éléments d’infrastructure (réseaux, bâtis), protection des arbres, mesures agronomiques…) et de donner des prescriptions d’ordre général sur le périmètre total de la ZAC, pour assurer la pérennité des arbres et groupes d’arbres identifiés comme structurants et à conserver.

Il est à noter que :

  • tous les arbres remarquables ont été conservés et protégés,
  • de nombreux arbres en mauvais état ont été soignés (c’est par exemple le cas d’un des 2 immenses chênes qui se trouvent à l’entrée de la Zac),
  • afin que des arbres puissent vivre et se développer des éclaircissements doivent être faits comme dans tout espace forestier,
  • que tout déboisement fait l’objet d’une validation préfectorale et d’un avis favorable de la DDTM.

Des actions pour inviter la faune et la flore à se développer

  • Replanter des arbres mais pas que…

Pour un arbre abattu on aurait tendance à attendre un arbre replanté… Fausse bonne idée ? Il faut en fait regarder le projet dans sa globalité. En effet, il est important de nuancer la palette végétale, en intégrant plusieurs gammes de végétaux, pour favoriser la venue d’une faune diversifiée. Ainsi, aux plantations d’arbres (chênes, frênes, ornes…) on y a intégré des milliers d’arbustes, de vivaces, de semis… Des haies bocagères avec des végétaux à baies sont créées pour permettre par exemple aux oiseaux de se nourrir l’hiver. Et dans ces dernières on y découvre des arbres qu’on n’avait pas invités : créer et accompagner un espace végétal permet donc à d’autres essences de pousser naturellement !

  • Créer des corridors écologiques

En créant des corridors écologiques, ces trames vertes qui parcourent le site, on assure des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie !

  • Offrir au site une gestion différenciée des espaces

Enfin, on entretient différemment les espaces en laissant, par exemple, la nature s’exprimer librement à certaines périodes… Au lieu de couper les végétaux au moment où la faune en a besoin on la maintient en vie !

Aménager les espaces communs, créer des lieux conviviaux

  • Autour de la chapelle, des parvis et des escaliers ont été créés.
  • Des espaces de convivialité et des aires de jeux pour enfants seront aménagées avec la participation active des habitants de la Massaye grand parc. Voici quelques exemples, cliquez pour agrandir !
  • Valoriser le site en y imaginant des actions culturelles… : une ambition de l’équipe municipale qui pourrait voir le jour d’ici quelques années…

La concertation

Un comité de pilotage est en cours de constitution, il se réunira une à 2 fois par an pour étudier l’avancement du projet et émettre des propositions .

Et le Château ?

L’objectif est de trouver un investisseur privé qui saura lui redonner vie ! Pour se faire la Sadiv, qui en est propriétaire, a fait appel à une agence immobilière spécialisée Patrice Besse, plusieurs porteurs de projets se sont déjà faire connaitre. La Ville suit de près ce dossier.

A suivre…

La Ferme et la Chapelle

La Sadiv a laissé la liberté à la Commune de choisir la vocation de ces 2 bâtiments. L’objectif de l’équipe municipale est de leur redonner vie et de les ouvrir aux habitants, et elle n’est pas la seule à avoir cette ambition ! Des associations ont déjà proposé des projets mais…. les élus souhaitent prendre le temps de la réflexion, un temps qui sera d’ailleurs ouvert à tout ceux qui le souhaitent lors d’une phase de concertation !

—–

1Société d’économie mixte créée et portée depuis 2003 par le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, actionnaire majoritaire (71 %). Elle intervient dans les aménagements urbains pour le compte des communes et intercommunalités du département.

Partager cette page sur :